L’actualité politique béninoise est riche en événements. Reçu ce dimanche 26 novembre 2023 dans l’émission « Entretien Grand Format » de Bip radio, le président du parti Mouvement des Elites Engagées pour l’Emancipation du Bénin (MOELE-Bénin), Jacques Ayadji s’est prononcé sur le comportement des hommes politiques béninois. Le président de Moele -Bénin a laissé entendre que sur le terrain, les gens « ont déjà calpin en main » car selon lui, « leur objectif, leur réflexion, c’est de fouiner pour voir de quel côté le vent va souffler en 2026 ». Tout en dénonçant ce comportement des acteurs politiques béninois, il a déclaré que « Moele-Bénin soutient le président Patrice Talon et son régime dans la vérité sans hypocrisie » et dans la loyauté. Pour lui, « ce qui se passe à l’intérieur d’une famille, on ne l’expose pas » et que « donner son avis ne veut pas dire imposer son avis ».
A propos de la question de la commercialisation du soja qui défraie actuellement la chronique, a indiqué que « quand on est dans un camp, on ne sort pas pour aller dire ce que chacun a dit » et que « la décision, une fois qu’elle prise, elle devient une décision de tout le monde ». C’est pourquoi, il a dénoncé que « les acteurs politiques du Bénin sont là pour utiliser la misère du peuple, les problèmes du peuple comme fonds de commerce » et « échelle pour accéder au pouvoir et asséner des coups violents au peuple » afin de le maintenir dans la famine pour pouvoir l’instrumentaliser pendant les élections. « Et c’est ce que les acteurs politiques traditionnels toute tendance politique font au Bénin et continue de faire malheureusement » a-t-il signifié.
Jacques Ayadji soutient que « Moele-Bénin est d’accord que nous protégeons nos matières premières » et « que ces matières premières soient transformées » au Bénin. « Nous sommes d’accord qu’on refuse d’amener les produits de la sueur des Béninois pour aller créer de la valeur ajoutée dehors » a-t-il ajouté. Pour lui, « quand on est patriote, on ne peut que soutenir » la décision du gouvernement. Il a condamné les responsables des partis politique de ne faire « aucun travail pour former les citoyens à l’amour de la patrie ». Il a affirmé que le processus de transformation de nos matières premières va permettre entre autres la création des emplois pour les jeunes, de faire des infrastructures, de construire des écoles et de régler le problème de chômage. «Les matières premières doivent profiter aux populations des zones de production » a-t-il conclu.