Quatre centrales et confédérations à savoir la CSA-Bénin, la CGTB, la COSI-Bénin et l’UNSTB ont décidé de marcher le samedi 27 avril 2024 à Cotonou contre la cherté de la vie au Bénin. Mais ces derniers ont été empêchés par un fort déploiement de la police républicaine puis arrêtés et libérés après leur audition par la police judicaire. Reçu sur l’émission “Grand Angle” de la radio en ligne Crystal News du dimanche 05 mai 2024, le Secrétaire général de la Confédération des Syndicats Autonomes du Bénin (CSA-Bénin), Anselme Amoussou a parlé de son vécu lors des arrestations et du séjour au commissariat central de Cotonou et s’est indigné après contre le comportement du Directeur général de la Police Républicaine.
“Tout au moins, nous désavouons la police. Nous désavouons les dérives parce que quand la police entre dans la bourse du travail et vient arracher nos affiches parce qu’on estime que même nos messages ne peuvent pas être lus. Ils l’ont fait d’abord pour les affiches qu’on a placé sur la clôture. Ils ont arraché et emporté. On a ramené toutes les affiches dans la maison, à l’intérieur, que vous pouvez les lire que de l’intérieur de la maison. Ils sont entrés pour les arracher à nouveau. Vous trouvez que c’est normal ? “ a expliqué le Secrétaire général de la CSA-Bénin.
Anselme Amoussou a souligné également que “ quand un policier vous enferme dans la fourgonnette” et un “ est venu gazer l’intérieur de la fourgonnette et puis refermer sur » eux . « Vous trouvez que c’est la police républicaine ?” s’est-il questionné. Il s’est indigné par contre que “quand le Directeur général de la Police républicaine vient menacer” lui individuellement, “on va vous prendre en charge’, est-ce qu’on est dans la police républicaine ? “. Pour lui, le seul point positif c’est quand ils sont retrouvés au niveau de la police judiciaire, ils ont vu “des policiers vraiment républicains, courtois et corrects qui ont fait leur boulot” et qui ne les ont pas menacés, “qui n’ont pas insulté quelqu’un” et qui ne les ont pas maltraités. Selon le 1er responsable de la CSA-Bénin, tout ce qu’ils ont vécu avant d’aller là-bas, “ce n’est pas acceptable”.