Le président Yoon Suk-Yeol, âgé de 64 ans, a fini par céder à l’issue d’un nouvel assaut des hommes du CIO.
Actuellement en garde à vue, il reste silencieux et doit répondre de sa tentative d’imposer la loi martiale début décembre, ont C’est une première en Corée du Sud. Le président Yoon Suk-Yeol a été arrêté dans la matinée de ce mercredi 15 janvier 2025 et placé en garde à vue. Ce dernier est accusé d’avoir mis en péril la démocratie en imposant la loi martiale le 3 décembre 2024. Après avoir ignoré plusieurs convocations dans le cadre d’une enquête pour rébellion, il a finalement été repêché dans son domicile.
Le président Yoon Suk-Yeol n’est plus libre de ses mouvements. Il est le premier président sud-coréen en fonction à être arrêté suite à plusieurs convocations.
En effet, le président Yoon Suk-Yeol suspendu, est accusé d’avoir mis en péril la démocratie en imposant la loi martiale le 3 décembre dernier et en envoyant l’armée au Parlement pour le museler. Après avoir boycotté plusieurs fois des convocations dans le cadre d’enquêtes pour rébellion, il n’a pas pu échapper à l’assaut spectaculaire des procureurs du Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO), escortés de policiers à son domicile. Étant retranché depuis des semaines dans sa résidence de Séoul, Yoon Suk Yeol, indiqué les enquêteurs. Mais pour l’heure, le président suspendu, Yoon Suk Yeol, « exerce son droit de garder le silence », a précisé un porte-parole du Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO).
Il faut noter que dans l’histoire de la Corée du Sud, jamais un chef d’Etat en exercice n’avait été arrêté. Le crime dont il est accusé est passible de la peine de mort. Étant toujours officiellement le président, la motion de destitution adoptée contre lui le 14 décembre par les députés n’ayant entraîné à ce stade que sa suspension en attendant son examen par la Cour constitutionnelle. Une décision issue de sa détention provisoire est attendue par tous.
Gildas AHOGNI