Redaction
Depuis 2016, les investissements massifs initiés par le gouvernement de la rupture dans le secteur de l’énergie, de l’eau et des mines n’ont pas porté leurs fruits dans certaines ville dont Parakou. Plusieurs quartiers de cette ville du Bénin continuent de souffrir des coupures récurrentes d’eau et d’électricité. C’est le constat fait par Paulin Akpona, ministre de l’Énergie, de l’Eau et des Mines en visite ce samedi 21 juin dans la ville. Il dénonce une gestion opaque et irresponsable du budget public.
Dans le secteur de l’énergie, de l’eau et des mines, des milliards de francs ont été siphonnés depuis 2016 à nos jours Parakou. C’est ce qu’affirme Paulin Akponna, ministre de l’Énergie, de l’Eau et des Mines qui était en visite dans la cité des koborou le week-end dernier.
En effet, au cours de sa visite, il a exprimé sa profonde consternation face à l’absence persistante d’eau potable et d’électricité malgré des investissements massifs initiés par le gouvernement depuis 2016. En dénonçant une gestion opaque et irresponsable du budget public, il s’élève contre ce qu’il qualifie de « siphonnage » de dizaines de milliards de francs CFA. À l’en croire, ce sont même les fils de cette localité qui sont au socle de cette mascarade. « Quand on sait que des fils de cette localité ont été mis devant la gouvernance en matière d’eau et d’électricité… des aventuriers politiques avec des ambitions démesurées, incapables d’honorer leurs petits mandats », a-t-il laissé entendre. Alors qu’il a évoqué les ressources publiquement mobilisées pour la réalisation du PAG, le ministre Akponna a fustigé ces « siphonneurs du budget national » qui ont, selon lui, détourné les fonds destinés à améliorer les conditions de vie des populations.
Par ailleurs, il rassure les uns et les autres que les auteurs présumés de ces détournements répondront de leur gestion. « Ce que ces délinquants de la République avaient caché au président Patrice Talon est désormais connu. Plus jamais aucun individu ne détourne massivement le fonds public pour venir donner des miettes aux populations et aller se réfugier à l’Assemblée nationale », conclut-il.
Il urge que toute la lumière soit faite sur cette affaire afin que les responsabilités soient situées.
Gildas AHOGNI
