Un séminaire sur la réforme structurelle sur le secteur de la décentralisation s’est déroulé le 13 juin 2025 au Palais de la Marina de Cotonou sous la présidence de son excellence, le Président Patrice Talon. A l’issu de ce séminaire, d’importantes décisions pont été prises. Réuni en Conseil des ministres ce mercredi 18 juin 2025, le Chef de l’Etat béninois a fait le point du séminaire au Conseil. Après la présentation du président de la République, « le Conseil a noté avec satisfaction qu’en dépit de quelques difficultés relevées ici ou là, tous les acteurs ont salué la pertinence de la réforme intervenue en 2022 ».
Les acteurs ont souhaité, à cet effet, la poursuite de la mise en œuvre de la réforme, ceci, avec des réajustements afin de « faire définitivement de la décentralisation, un véritable outil de développement socio-économique au service des populations à la base ». C’est pourquoi Les membres du gouvernement béninois ont validé une réforme importante dans le processus de désignation des Secrétaires Exécutifs des mairies. Désormais, les maires auront un rôle plus actif et direct dans le choix de leurs principaux collaborateurs administratifs. Ils procèderont désormais eux-mêmes « au tirage au sort de trois noms dans la base de données ».Puis ensuite, ils devront choisir « parmi ceux-ci, séance tenante, un pour servir en qualité de Secrétaire exécutif ».
Aussi, l’implication des maires dans l’exécution et le suivi des projets et programmes conduits par l’administration centrale dans leurs communes est devenue une nécessité. « Il est également reconnu la nécessité de leur plus grande implication dans l’exécution et le suivi des projets et programmes ». Au sujet des plaintes des maires liées au délai de traitement des contentieux sur les marchés publics communaux,
Les maires se sont plaints du délai de traitement des contentieux sur les marchés publics communaux, le gouvernement conviendra avec l’Autorité de Régulation des Marchés publics des procédures diligentes envisageables à implémenter pour favoriser l’examen des recours dans les délais les plus courts possibles, afin de ne pas pénaliser les actions prévues dans le cadre de l’exécution du budget communal. L’exécutif a décidé d’étudier « la possibilité de la désignation d’un délégué du contrôle financier par commune ».