En ce jour solennel, dédié à la célébration de celles et ceux qui se dévouent pour éveiller les esprits et façonner les consciences, je souhaite rendre un hommage appuyé aux enseignants béninois, véritables piliers de notre société. Leur mission va bien au-delà de la simple transmission de savoir ; ils sont, comme l’a si justement dit Victor Hugo, « les jardiniers de l’intelligence humaine, semant dans l’ombre des lumières qui éclaireront les âmes ». Discrets et persévérants, nos enseignants incarnent l’idéal d’une société éclairée, construite sur le socle solide du progrès et de la connaissance.
Le métier d’enseignant au Bénin n’est pas sans défis. Dans un contexte où les obstacles peuvent sembler insurmontables, ces hommes et ces femmes continuent de se lever chaque jour avec un engagement sans faille. Fidèles aux mots de Montaigne, pour « enseigner n’est pas remplir un vase, mais allumer un feu », ils cultivent chez chaque élève l’amour de la découverte et l’ardeur de la connaissance. Leur résilience, face aux conditions parfois précaires, témoigne d’une grandeur d’âme et d’une détermination inébranlable à bâtir un avenir prometteur pour notre nation.
Aujourd’hui, nous reconnaissons avec une gratitude profonde la noblesse de leur mission, celle que Socrate décrivait si bien comme « préparer l’homme à être pleinement humain ». Nos enseignants, par leur dévouement silencieux, érigent les fondements d’une nation forte, imprégnée de valeurs morales et d’idéaux élevés. Ils offrent à chaque enfant du Bénin l’opportunité de se réaliser, d’explorer ses potentiels et de devenir un acteur éclairé du changement.
À vous, enseignants du Bénin, je rends hommage pour votre apport inestimable dans a construction de notre société et pour votre engagement indéfectible envers l’excellence et la dignité humaine. Puisse votre œuvre, tissée de sacrifices et d’idéaux, continuer de briller au sein des générations à venir. Recevez en ce jour mes salutations respectueuses et mon admiration sincère pour le rôle essentiel que vous jouez dans l’édification de notre chère patrie.
Cotonou, le 05 Octobre 2024.
Moïse Tchando KÉRÉKOU
Le Fédérateur