Dans le monde contemporain, les cas de décès deviennent de plus en plus florissants. Cette croissance observée n’est que l’œuvre de plusieurs facteurs provoqués par certains agents qui en coulisses ne cessent de faire des victimes partout dans le monde. Allez à la découverte de ces trois animaux qui sont à la tête des statistiques de la mortalité mondiale.
Le moustique-tigre, l’homme et l’escargot d’eau douce, voilà les agents les plus coupables des cas de décès dans le monde entier. Originaire d’Asie du Sud-Est, le moustique tigre (Aedes albopictus), est le premier animal mortel pour l’homme. C’est l’une des cent espèces les plus invasives au monde, est actuellement présente dans 100 pays sur les cinq continents. Selon une carte de répartition de 2023, publié par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC), cette espèce de moustique absente au Bénin, mais présente dans le pays voisin, Nigeria. En Europe, on a le moustique tigre qui se trouve en Italie, dans la France métropolitaine, dans la Vallée du Rhin,… Dans un communiqué publié le vendredi 13 septembre 2024 par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), l’Hexagone est exposé à « un risque assez élevé » d’épidémies liées à cette espèce, dans les cinq prochaines années.
Le moustique tigre est le vecteur de plusieurs maladies dont la dengue, le chikungunya, ou encore le Zika, mais, à l’échelle mondiale, les moustiques sont responsables de la propagation d’autres maladies, principalement le paludisme. Le paludisme touche majoritairement les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes, et, d’après l’OMS, cette maladie infectieuse était responsable de 600 000 décès dans le monde en 2022, faisant du moustique, l’animal le plus meurtrier pour l’homme. D’après une infographie de Statista, basées sur des données compilées par la BBC, tous virus confondus, le moustique serait responsable de 725 000 à 1 million de morts humaines par an dans le monde.
Comme déjà dit au départ, le deuxième animal le plus meurtrier pour l’homme, est l’homme. Un nombre avoisinant 431 000 personnes sont victimes d’homicides chaque année. Ces chiffres ne prennent pas en compte les morts dues aux conflits, ou encore celles engendrées par l’impact humain sur la planète terre, comme le changement climatique, qui serait d’ores et déjà à l’origine de 150 000 décès par an.
L’escargot d’eau douce occupe la troisième place des animaux les plus meurtriers pour l’homme. Si la présence de ce gastéropode sur la liste peut paraître surprenante, celle-ci est due à une maladie, la bilharziose (aussi appelée schistosomiase), la deuxième endémie parasitaire mondiale après le paludisme. Un escargot d’eau douce porteur du parasite responsable, et ces parasites infectent ensuite les humains. D’après l’OMS, la bilharziose serait responsable d’environ 200 000 décès chaque année, et la lutte contre l’escargot d’eau douce fait partie des mesures mises en place pour en limiter l’impact.
Ezéchiel Padonou (Stag)