Le nouveau code électoral en vigueur au Bénin continue de faire polémique. Diverses interprétations se font sur la quintessence de ce code qui, pour plusieurs, est sans fondement. Basile Ahossi, vice président de l’Assemblée Nationale partage cet avis et critique la portée de ce nouveau code.
Aux présidentielles de 2026, le nouveau code électoral sera appliqué à tous sans distinction aucune. Et pour les uns, ce code est à polémique. C’est ce que pense Basile Ahossi qui estime que ce code, irrégulier, est à revoir pour le bien de tous. « Le code, c’est un code tordu. Il est truffé d’irrégularités et de contractions » a-t-il déclaré. À l’en croire, malgré l’existence de ce code, le pouvoir en place peut tout manipuler à sa guise en 2026 en combinaison avec la cour constitutionnelle. « La cour constitutionnelle est la cour de la rupture. Elle dira ce qu’on va lui demander de dire. On doit pouvoir respecter les textes que nous nous sommes donnés » a-t-il laissé entendre.
Aussi, le vice président de l’Assemblée nationale pense que même dans le rang de la mouvance, la peur règne. « Les députés de la mouvance ont peur aussi en ce qui concerne les 20% dans toutes les circonscriptions électorales. Ils sont désarticulé. Pour certains d’entre eux, ils font du <<djohodoïsme>> » explique Basile Ahossi. Par ailleurs, soutenant l’action de l’église catholique, il pense que le pouvoir en place devrait les écouter. « L’église catholique est une institution très solide et très puissante qui fait des réflexions très profondes. Quand elle se met dans les réflexions, c’est qu’elle voit un danger venir. Donc il faut qu’on les écoute » peut-on retenir dans ses propos. Il souhaite quand même que le Bénin ait un texte qui permet à la vie politique de tourner normalement pour le bien de tous.
Gildas AHOGNI