Le football béninois est depuis quelques années entré dans une autre dimension. Dans sa volonté physique de connaître des jours de gloire, il est souvent sujet à des difficultés plus ou moins volontaires qu’il convient de connaître afin d’en trouver des solutions. Si en Tanzanie, Simba FC a remercié nombre de ses joueurs et créer une autre politique afin de se faire une place dans la cour des dinosaures d’Afrique, il n’en demeure pas moins pour l‘Asec Mimosas en Côte d’Ivoire, qui chaque an s’évertue a donner le meilleur de lui-même. Contrairement à ces deux nations suscitées, le Bénin peine encore à retrouver les caries réalités du football.
Dragons de l’Ouémé, Requins de l’Atlantique, les Buffles du Borgou pour ne citer que ceux-là, sont les grands du Bénin en matière du football. Des décennies après leur existence, ces clubs sont demeurés sans une bonne politique d’existence. Même pas une académie pilote qui va leur permettre à chaque fois de rajeunir leur effectif.
Sur les pelouses du championnat de super ligue Pro au Bénin, il est remarqué une absence de panneaux publicitaires. Leur rôle, faut-il le rappeler, primo, donne de la visibilité au club et par la suite permet aux clubs d’engranger des revenus pouvant les aider dans d’autres réalités. Plus de quatorze mille sponsors pour Asec Mimosas pour un gain exorbitant. Cette politique permet au club en attendant les subventions, une bouffée d’oxygène.
Les clubs professionnels du Bénin a chaque fin de saison, sont incapables de placer au moins deux joueurs dans les grands championnats. Cela y va de leur intérêt car, les réalités du football sont tout autres. Absence de lien avec les grands d’Europe, le football béninois est loin de répondre aux aspirations professionnelles.
Dès la saison prochaine, la Mauritanie insère l’assistance vidéo (Var) dans son championnat.
Junior Hounsa