Supposé avoir un contrat avec 1xbet, le président de la fédération camerounaise de football (Fécafoot) fut condamné à payer une amende de 200 000 dollars US par la confédération africaine de football (CAF). Jugeant cette décision du jury de la CAF sans fondement par ses avocats, Samuel Eto’o a fait appel du verdict.
Samuel Eto’o et ses avocats n’arrivent pas à accepter la décision du jury disciplinaire de la CAF concernant sa condamnation au paiement d’une amende de 200 000 dollars US dans l’affaire 1xbet. C’est ainsi que l’ancien attaquant du FC Barcelone a fait appel de cette condamnation. Pour eux, la CAF n’est pas habiletée à travers son jury disciplinaire de prononcer une telle sanction. « Le Jury Disciplinaire a cru pouvoir statuer sur des questions d’éthique alors que la CAF ne dispose ni d’un code d’éthique, ni d’une commission d’éthique », a écrit le conseil du patron de la Fecafoot
De son côté, la confédération africaine de football (CAF) reproche à l’ancien Pichichi de la Liga espagnole d’avoir violé les principes d’éthique, d’intégrité et d’esprit sportif prévus à l’article 2 alinéa 3 des statuts de la CAF en signant un contrat d’ambassadeur de marque avec la société 1XBET.
Suite à celà, les avocats de ce dernier ne sont pas restés sans voix en montrant l’intention du président de la Fécafoot. « Le jury disciplinaire a cru pouvoir se prononcer alors que les faits reprochés sont pendants devant d’autres juridictions valablement saisies, en totale violation du code d’éthique de la FIFA. Nous notons enfin que la décision ne respecte pas les prescriptions de l’article 51 du code disciplinaire de la CAF notamment en ce qu’elle n’est nullement motivée, montrant, si besoin était, l’embarras du Jury disciplinaire. Nous annonçons par conséquent l’intention de Monsieur ETO’O de faire appel de cette décision devant le Jury d’Appel de la CAF, conformément aux dispositions des articles 54 et 58 du code disciplinaire de la CAF étant entendu que cet appel est SUSPENSIF », ont-ils réagis. Le camp de Samuel Eto’o espère quand même avoir gain de cause dans cette affaire.
Gildas AHOGNI