Le samedi 27 avril 2024 à Cotonou, 4 centrales syndicales à savoir la CSA-Bénin, la CGTB, la COSI-Bénin et l’UNSTB ont décidé de marcher contre la vie chère au Bénin. Mais tôt le matin de ce samedi, toutes les entrées de la ville de Cotonou et de la bourse du travail se sont heurtées à un fort dispositif dissuasif de la police suite à un communiqué rendu public par le préfet du Littoral Alain Sourou Orounla à quelques jours de la marche.
Noël Chadaré de la COSI-Bénin, Anselme Amoussou de la CSA-Bénin et Moudachirou Bachabi de la CGTB et quelques travailleurs marcheurs ont été arrêtés dans la foulée puis conduits au commissariat central de la ville de Cotonou et à la Direction de la police judiciaire à Agbangblandan à Sèmè- Podji où ils ont été auditionnés puis libérés à la suite de fortes pressions internes et internationales. Face à cet affront qu’ils ont reçu de la part du préfet du Littoral qui a interdit la marche du samedi 27 avril dernier, les responsables syndicaux de la CSA-Bénin, de la CGTB, de la COSI-Bénin et de l’UNSTB ont décidé ce lundi 29 avril 2024 de reprogrammer la marche contre la vie chère au Bénin pour le 11 mai prochain. Ils ont rassuré tous les travailleurs que toutes les formalités administratives et autres seront prises pour que la marche ait lieu. Il est à signaler que la CSTB de Kassa Mampo projette organiser des marches partout dans tous les départements du Bénin ce 1er mai, jour de la célébration de la fête du travail.