Une victoire pour les travailleurs du Bénin. Les 3 secrétaires généraux à savoir Noël Chadaré de la Cosi-Bénin, Anselme Amoussou de la CSA-Bénin et Moudachirou Bachabi de la CGTB et les travailleurs arrêtés ce samedi 27 avril 2024 dans le cadre de la marche pacifique contre la vie chère ont retrouvé tous leur liberté ce même samedi après leurs auditions dans les locaux de la Direction de la police judiciaire à Agblangandan dans la commune de Sémè-Podji. Ils étaient au total 27 personnes à être arrêtées dans le cadre de cette marche pacifique des centrales et confédérations syndicales à être relâchés.
“ En fait, je dois dire qu’on ne nous reproche rien. En réalité, nos auditions ont révélé aux policiers de la Direction de la police judiciaire qu’on n’avait absolument rien à nous reproché pour qu’en fait de compte c’est le préfet et certains zélés des agents de forces de l’ordre qui ont créé les troubles à l’ordre public” a déclaré sur Radio Bénin le Secrétaire général de la CSA-Bénin Anselme Amoussou avant d’ajouter : “Ce n’est pas notre intension”. Le Secrétaire général de la CSA-Bénin a indiqué qu‘ils ont “expliqué ce qui s’est passé “et qu’ils ont “prouvé et montré” qu’ils ont “fait les formalités qu’il fallait pour qu’enfin de compte la police judiciaire, qui s’est montrée très professionnelle, a compris qu’il n’y avait rien à “ leur reproché. “Donc on nous a libéré sans autre forme de procès” a lâché Anselme Amousoyu.
En ce qui concerne la suite la suite du mouvement le Secrétaire général de la CSA-Bénin a d’abord souligné qu’aujourd’hui, ils ont montré que les craintes que leurs militants pouvaient avoir et “la peur qui pouvait habiter les uns et les autres ont disparu”. “C’est que nous sommes prêts aujourd’hui à jouer notre partition parce que c’est ça que les militants attendaient de nos confédérations. Donc cette partition, elle a été jouée aujourd’hui. Elle sera jouée parce que la marche, elle sera reprogrammée” a-déclaré le premier responsable de la CSA-Bénin. Selon lui, “cette marche, elle a besoin d’avoir lieu pour que ceux qui nous dirigent comprennent, pour que la gouvernance n’est pas ce qu’elle devrait être.” Il a fait savoir que “c’est une marche pour les aider à faire les inflexions qu’il faut dans la gouvernance pour nous permettre d’être un peuple heureux, une population heureuse”. “Donc la marche sera reprise très rapidement. J’espère que cette fois-ci, le préfet du Littoral va comprendre quel est le rôle qu’on attend de lui dans une République et qu’il ne va pas jouer aux dilatoires habituels “ a-t-il conclu.