Un livre pas comme les autres, véritable condensé de témoignages de vie, de propositions pour le développement du Bénin et l’Afrique et de messages de réarmement moral. C’est le challenge tenu par Daniel Edah à travers la rédaction du livre : « Nous le ferons ». Ce livre a été lancé hier samedi 9 mars dans la salle rouge du Palais des Congrès de Cotonou.
C’est devant un riche parterre de personnalités et d’invités de marque, de l’ambassadeur du Nigéria près le Bénin flanqué d’une forte délégation d’hommes politiques venue du Nigéria dont l’honorable Aminou Souleymane – président de l’organisation pour le soutien de Tinubu- de responsables de partis politiques, d’anciens condisciples, d’amis du Togo et de la Côte-d’Ivoire, d’anciens amis de l’Ensemble Artistique et Culturel des Etudiants(EACE), des clubs-Unesco(Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture(UNESCO) et de l’Organisation Internationale de la Francophonie(OIF) –où il avait travaillé – que Daniel EDAH a lancé son quatrième livre au titre audacieux : « Nous le ferons ». Il s’agit d’un livre qui dévoile les grands axes de sa vision pour le Bénin et l’Afrique. L’auteur y appelle à l’union dans un contexte de division, à une citoyenneté active alors que prolifère celle passive faite d’inactions et de critiques stériles. Martial Sounton, ancien ministre, a si bien compris le titre qu’il l’explique très simplement les mots qui le composent. « Le « Nous » est mis pour l’auteur et nous tous ensemble. Le « le » est mis pour le développement du Bénin et de l’Afrique ». Le clou de cette cérémonie riche en couleurs et en témoignage a été la présentation du livre par l’auteur Daniel Edah lui-même, suivi de la lecture d’un chapitre tiré au hasard et des commentaires de quelques invités. Dans son speech, il a d’abord rendu un vibrant hommage à toutes les femmes au lendemain de la fête internationale pour le droit des femmes et à sa maman en particulier. « Le livre « Nous le ferons » est l’expression d’une détermination en même temps qu’il invite chacun de nous, partout en Afrique, à faire de la vision, du leadership et surtout de la citoyenneté active les clés de sa participation à notre mieux être collectif. En dehors de l’introduction axé sur le devoir d’agir autrement et de la conclusion qui projette un avenir brillant pour le Bénin, vous verrez en le parcourant que « Nous le ferons » comporte 10 chapitres dont, « un engagement enraciné dans la gratitude », « un message d’espoir et d’unité », « la puissance de la vision en politique », « apport du leadership à la vision », « l’heure de la citoyenneté active, ma vision pour le Bénin », « la culture, les arts, le sport et l’éducation dans ma vision », « l’esclavage, la colonisation et la participation de la diaspora dans ma vision », « les forces de défense et de sécurité du Bénin dans ma vision », « Ma vision du rôle du Président de la République du Bénin » parce que je crois que chacun des citoyens a la capacité de produire une vision de la prospérité du Bénin et de l’Afrique… », annonce Daniel EDAH qui insiste sur l’abnégation et la solidarité. « Ce qui compte, ce ne sont ni nos souffrances subies, ni leurs commanditaires mais notre capacité à tirer avantage de chaque désert traversé pour devenir plus fort, plus conquérant et plus victorieux », conseille l’homme politique avant d’inviter le Bénin à amorcer un nouveau changement basé sur la justice et la réconciliation. « Notre chemin doit desormais être guidé par une justice impartiale, libérée de toute instrumentalisation, capable de traiter les affaires qui entravent nos progrès. La justice impartiale établira la vérité et favorisera la nécessaire réconciliation entre les Béninois », propose l’auteur.
Une série de commentaires et de témoignages viendront enrichir les échanges et reconnaître la pertinence des propositions de l’auteur. Mme Emilia Azalou Tingbé, Alassane Tigri, Apollinaire Avognon, Antoine Gédou qui ont parlé respectivement au nom des partis politiques Moele Bénin, Les Démocrates, NFN et GSR ont tous salué sa bravoure et son engagement pour le Bénin. Idem pour le responsable des clubs Unesco venu du Togo, de Tiburce Guèdègbé, son aîné à l’OIF, de l’honorable Aminou Souleymane et bien d’autres. Une vente aux enchères du livre et la séance de dédicaces ont mis fin à la cérémonie.