L’ancien président de la République du et président du parti Les Démocrates, Boni Yayii a, dans un meeting qu’il a animé le dimanche 25 février 2024 à Akpro-Missérété dans la 20ème circonscription électorale, adressé un message fort aux députés de la mouvance présidentielle et surtout au président de l’Assemblée nationale Louis Vlavonou. « Je lance cet appel : Attendez-nous pour préparer les élections convenablement dans l’inclusivité, la transparence, l’équité, la paix les élections générales de 2026. Laissons tomber la Constitution, attendons-nous et une fois que les gens se retrouve lundi, ils n’ont qu’à faire comme les Français » .
Selon l’ex Chef d’Etat béninois, en France, par rapport à la loi sur l’immigration, l’Assemblée nationale français a fait une commission mixte et que cette commission a trouvé le consensus sur la loi et la loi a été votée. C’est pourquoi, il pense que comme le code électoral est une affaire qui concerne tout le peuple, il faut une commission mixte pour trouver le consensus. A travers ce consensus, le président du parti Les Démocrates a laissé entendre que la loi sur la modification de la loi sur le Code électoral sera votée par tous les députés du parlement.
Problème de crise de confiance
A propos de la révision de la Constitution, l’ancien président Boni Yayi croit que lui et le président Patrice Talon sont d’accord sur un point : « pas une virgule ». C’est pourquoi, il a demandé au Président Patrice Talon de ranger la question sur la Révision de la Constitution .« Ce qu’on va faire, on va observer une pause. On laisse tomber la (révision de la, ndlr) constitution. On ne touche pas » a préconisé le premier responsable du parti Les Démocrates avant d’ajouter :« Cette affaire-là, il n’a qu’à mettre ça de côté ». L’ex chef d’Etat du Bénin a soulevé le problème de crise de confiance au sujet de la révision de la Constitution. « Il y a un problème de confiance. Moi-même, je ne suis plus », a-t-il laissé entendre.
L’ancien président Boni Yayi a fait savoir que le problème de confiance découle du fait de la poursuite au parlement de la proposition de loi portant modification de la constitution introduite par le député Assan Séibou qu’après les propos du président Patrice Talon qui a dit et affirmé qu’il ne souhaitait pas qu’une virgule soit ajouté à la loi fondamentale sans un consensus préalable. « Il a dit pas une virgule. Au même moment, je ne sais pas si c’est vrai. J’entends dire qu’il y a une proposition de loi. Est-ce que mon jeune frère, il clignote à droite et passe à gauche ? », s’est interrogé Boni Yayi.
Suspicion sur l’article 42
Il n’a pas manqué de soulevé le problème de suspicion sur l’article 42 de la proposition de loi portant révision de la Constitution iinscrite à l’ordre du jour de la session extraordinaire du parlement ouverte mercredi 21 février 2024.« C’est vrai, on reconnait qu’il y a des problèmes, il y a eu des mutations dans notre pays, dans la sous-région, dans le monde. Et lorsqu’il est venu, en touchant nuitamment notre constitution, il a dit au niveau de l’article 42 alinéa 2, qu’en aucun cas, nul ne peut diriger le Bénin plus de deux mandats de toute sa vie », a précisé l’ ex Chef d’Etat béninois i.