Installée au Bénin fin 2021, l’organisation internationale »Médecins sans frontières » envisage être plus proche de la population et de ses bénéficiaires. Pour y parvenir, elle mise gros sur les médias. C’est dans ce cadre qu’elle a rencontré les acteurs des médias ce vendredi 23 février à son siège à Cotonou.
C’est autour d’un « Café des médias MSF » que la Cheffe de mission MSF au Bénin, Christine Januel s’est entretenue avec les journalistes. Le but visé en organisant ce Café des médias, c’est de faire connaitre l’organisation ainsi que leurs activités au Bénin « tout en mettant en avant les actions entreprises pour répondre aux besoins de la population ».
Pour la Cheffe de mission MSF au Bénin, il était important pour eux de se présenter, de faire savoir qui ils sont, « pour que les journalistes soient capables d’informer, d’engager, de mobiliser les populations béninoises qui sont » leurs «principaux bénéficiaires autour de » leurs actions. « Qu’ils soient les oreilles, les yeux, qu’ils soient le relai pour visibiliser nos actions mais aussi pour que la population béninoise soit à même de mieux connaître les activités que MSF, fait notamment dans l’Atacora et dans le Couffo » a –t-elle lâché.
Pour elle, de manière quotidienne dans les zones d’intervention qui sont le Couffo et l’Atacora, ils attendent « une collaboration forte ». « Et pour ça vous serez mis au courant au travers des contactys que vous avez avec nos équipes » a indiqué Christine Januel avant d’ajoute : « Après au niveau national il faut savoir que nous on a plan de préparation qui répond aux urgences et divers. On attend que les journalistes mis en relation avec nous, que vous relayez certaines informations pertinentes.».
Dr David Kidinda, Médecin Coordonnateur MSF Bénin a, de son côté, indiqué que « Médecins sans frontières intervient auprès des populations les plus vulnérables qui sont dans les besoins des soins de santé ». Donc selon le Médecin Coordonnateur MSF Bénin, les choix qu’ils ont porté « pour intervenir au Bénin est basé sur ce critère » et que c’est ce qui leur « a permis d’aller vers les populations les plus vulnérables au niveau des zones rurales notamment dans les zones sanitaires dans le Couffo et aussi dans le centre de santé de Dassari dans la zone sanitaire de Tanguiéta- Matéri – Kobly ». En ce qui concerne le taux de mortalité élevé, il a fait savoir qu’« il est reconnu après les différentes enquêtes qui sont menées ici au Bénin et aussi en rapport avec les données sanitaires statistiques au niveau du ministère de la santé que le taux de mortalité maternelle et néo natale reste élever dans le Couffo d’où une raison pour » eux « MSF d’intervenir pour pourvoir réduire cette tendance ».
Par rapport au paludisme qui bat son plein dans le nord, Dr David Kidinda a déclaré que « dans l’Atacora, le paludisme reste un problème de santé prioritaire dans la mesure où aujourd’hui dans la tranche d’âge de 0 à 5 ans et les femmes enceinte, on trouve un taux de prévalence très élevé et cela malgré de multiples interventions ». C’est pourquoi « MSF aussi apporte sa contribution pour pourvoir réduire ce taux de prévalence qui reste aussi élevé dans cette partie du pays ».
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