Samedi 10 février 2024, les membres du comité des rites vodoun ont effectué les sacrifices propitiatoires du signe Sa-Aklan sorti le 10 janvier. Ces sacrifices pourront conjurer les mauvais sorts révélés par ce signe. En l’occurrence l’adultère des femmes mariées confirmée en début d’année avec les nombreuses aventures extraconjugales de certains pasteurs avec des femmes en couple.
Entre plusieurs bonnes nouvelles déchiffrées dans le signe Sa-Aklan le 10 janvier dernier par les prêtres du Fâ, il y a eu une qui n’a guère rassuré les hommes en couple. La science divinatoire annonce qu’en 2024, beaucoup de femmes en couple vont commettre l’infidélité. Et les prêtres proposent que les hommes s’occupent bien de leurs femmes. Quelques jours après ces révélations, un exemple d’adultère de femme mariée à Houègbo éclabousse la toile. Une vidéo d’ébats entre un pasteur et une fidèle de son église, qui plus est nourrice devient virale sur la toile. Les messages et les audios du portable de la pauvre dame ont permis au mari de découvrir le pot aux roses. Irrités, les jeunes de la localité ont menacé d’incendier l’église nouvellement installée. Le pasteur lui-même a pris ses jambes à ses cous pour éviter une bastonnade des jeunes. Quelques jours après un autre pasteur dans la zone de Godomey se fait remarquer par ses prouesses viriles et abuse d’une fidèle. Son épouse informée décide de le quitter. Quelques après, l’histoire d’un autre parrain occupe l’actualité. Il aurait lui, pris le vilain plaisir de foudre ses mains dans l’entre-jambe de ses fidèles femmes. Dans les trois cas, des pasteurs à la manœuvre pour prouver le bien-fondé des prédictions du Tofa 2024. Et ainsi, sans trop le vouloir, ils donnent crédit et confirmation au Fâ qu’ils dénoncent et combattent pour la plupart dans leurs prêches et enseignements.
Ces pratiques indécentes et lubriques sont monnaie courante dans les confessions religieuses. En janvier 2023, le cas d’une femme qui a commis l’adultère au sein de l’Union Renaissance d’Homme en Christ(URHC) à Zakpota a secoué cette église qui a fini par excommunier la femme et l’homme avec lequel elle a commis l’adultère. En 2020, la CRIET a condamné un pasteur d’une église de Témé dans la commune de Bembèrèkè à 20 de prison pour avoir violé trois fidèles de son église. En dehors des églises et des virées libidineuses des pasteurs, l’adultère des femmes gagnent d’autres religions et d’autres cercles comme les milieux professionnels, les quartiers, les clubs de sport et de gym et surtout les réseaux sociaux.