Le Président de la République Patrice Talon a rencontré le lundi 22 janvier 2024 au Palais de la Marina de Cotonou les députés des 3 groupes parlementaires de l’Assemblée nationale de la 9ème législature. Dans sa sortie de séance de concertation avec le chef de l’Etat, le président du groupe parlementaire « Bloc républicain » Abdoulaye Gounou a laissé entendre que dans le processus de modification du code électoral, les députés pourraient être emmenés à réviser la Constitution mais ça sera, selon lui, pour harmoniser les dispositions liées aux dates des élections.
« Le Chef de l’Etat nous a invité à nous concerter pour trouver ensemble un consensus » a indiqué le président du groupe parlementaire « Bloc républicain » avant d’ajouter : « tous on a constaté effectivement ce que la Cour a indiqué ». L’Honorable Abdoulaye Gounou a déclaré que « la question la plus difficile est celle qui a évoqué le parrainage ». Il a précisé que « le parrainage en lui-même ne pose aucun problème ». A l’analyse dit-il, « il se fait que nous-mêmes (députés) nous avions calé les échéances électorales dans la Constitution lors de la dernière révision ». Pour lui, si les députés ne règlent pas la question à ce niveau, « ce serait difficile » et que « si on la règle-là, ça règle tout ce que la Cour a dit concernant le code électoral ».
Selon ce dernier, « il respectera que l’erreur matérielle » et « là où il faut mettre deux semaines au lieu de 5 jours qu’on a écrit ». « Donc la meilleure façon de régler ce serait au niveau de la Constitution dans les dispositions transitoires » a-t-il souligné. Il n’a pas manqué de faire que « le chef de l’Etat a réaffirmé qu’il n’est pas demandeur d’un 3ème mandat » et que ce dernier a martelé « à qui veut l’entendre ». C’est pourquoi, il a affirmé à l’endroit du peuple béninois que « ce n’est pas la substance de la Constitution qui sera touchée » mais « juste la disposition qu’il faut revoir ». « C’est nous les députés qui avions constaté nous-mêmes que cette disposition », il faut la revoir à ce niveau « pour faire le réglage du calendrier électoral. » « Donc la réflexion sera engagée à notre niveau pour voir c’est quoi les meilleures dates à indiquer » a-t—il lâché.