L’ancien président de la République du Bénin, Yayi Boni a quitté le pouvoir en 2016 après avoir fait deux mandats de 5 ans. Ce dernier a fait une déclaration pour avertir les Béninois des dangers qui les guettent avec la prise du pouvoir par la coalition dite de rupture.
(Lire donc ses derniers propos)
《 J’ai travaillé tout le temps pour que tout le peuple Béninois tutoie le bien-être, mais hélas tout n’a pas été parfait, je le reconnais. Je le reconnais et pour ça je vous demande pardon. Seulement, il est de ma responsabilité de vous prévenir du danger qui nous guette tous, le danger qui guette notre chère patrie.
Cette coalition dite de rupture qui ne vient que pour rompre la cohésion nationale.
Je le dis parce que je les connais tous. Je dis bien que je les connais tous puisqu’ils ont été tous mes collaborateurs ou partenaires. Qui ministres, qui premier ministre, qui opérateur économique. Je les connais tous. Je suis donc mieux placé pour vous parler d’eux. Tout ce que vous me reprochez aujourd’hui pour lequel j’ai l’humilité de vous demander pardon, ils en ont été les vrais acteurs.
C’est d’ailleurs pour ça que j’ai dû me séparer d’eux.
Le principal acteur aujourd’hui ment sur mon compte en disant que je lui ai parlé de révision de la Constitution aux fins de rester au pouvoir. Dieu m’est témoin. Jamais il n’a été question de cela. Mon unique péché aura été de lui retirer le biberon PVI de la bouche. Un biberon qui par erreur je lui ai remis avant de me rendre compte que lui seul allait y tirer 400 milliards pendant que le peuple souffre. Voilà toute la vérité.
Aujourd’hui pour assouvir leur vengeance, ils ont été capables de s’associer à l’antéchrist pour désintégrer ce pays. Je le dis parce que tout le monde sait que le Seul Vrai DIEU est au ciel. Même notre patriarche Moise n’a pu le voir. DIEU est ESPRIT et non chair. Mais la soif effrénée du pouvoir de vengeance les amène aujourd’hui à s’allier avec l’antéchrist pour attirer la colère de DIEU sur notre pays. Mon cœur saigne pour ce pays.
Je vous demande d’ouvrir les yeux. Je vous demande de vous rappeler des dix années que nous venons de passer ensemble et de qui étaient mes collaborateurs.
Rappelez vous des raisons pour lesquelles je me suis séparé d’eux tous.
La paix, la paix, la paix, il nous faut la préserver à tout prix et ça, c’est votre travail. Je compte sur vous tous pour conserver les acquis de notre démocratie.
Je vous laisse à présent le Bénin, un Bénin que je veux gagnant.
Je vous aime.
Que DIEU le Père Céleste vous bénisse tous et bénisse le Bénin. 》