Initiée dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de l’élimination des violences à l’égard des femmes et des filles, l’édition 2023 de la campagne ‘’16 jours d’activisme contre les violences basées sur genres ( Vbg) ‘’ a été officiellement lancée le samedi 25 novembre 2023 à Cotonou. La lutte contre les violences faite aux femmes et aux filles au Bénin a enregistré d’énormes progrès au Bénin surtout au plan juridique. La Secrétaire exécutive de l’Institut national de la femme (INF), Flore Djinou, reçue sur radio Bénin, elle a laissé entendre que les violences physiques économiques, psychologiques et morales sont les préjudices les plus courants.
Pour lutter contre ces genres de situation dans la situation, le Bénin dispose d’un arsenal juridique qui punit les violences basées sur le genre. Il y a entre autres la loi de 2011 portant prévention et répression des violences faites aux femmes, le code de la famille et la toute dernière loi N°2021-11 portant mesures spéciales de répression des infractions commises à raison du sexe et de protection de la femme en République du Bénin votée en 2021. Le texte clarifie donc chaque infraction avec les peines à l’appui.
La Secrétaire exécutive de l’Institut national de la femme a indiqué que « pour le cas de viol sur mineure, lorsque la victime à moins de 13 ans systématiquement la loi prévoit la réclusion criminelle à perpétuité » et qu’ « en dehors de ça ,il faut savoir que les peines de viol vont de 5 à 10 ans et sont automatiquement doublées donc de 10 à 20 ans lorsque le mis en cause a un lien direct » . Il faut rappeler que l’Institut national de la femme est une institution mise à la disposition des femmes et des filles au Bénin pour briser le silence sur les violences qu’elles subissent. Aussi Il offre un accompagnement juridique et une assistance sociale aux victimes et intervient également dans la prévention des violences basées sur le genre.