Dans cette deuxième partie de l’entretien qu’il nous a accordé, Eugénie Dossa Quenum parle du livre « Mémoire cellulaire et l’éveil des peuples ». Ce livre qui mélange biologie, génétique, épigénétique et psychologie pose un diagnostic, celui des causes profondes de l’esclavage sur les peuples africains d’aujourd’hui. Dans un autre essai, elle aborde la question de la violence.
La métaphysique trouve une place de choix dans vos écrits. Peut-on en savoir plus sur l’ouvrage « Mémoire cellulaire et l’éveil des peuples » ?
Le livre « Mémoire cellulaire et l’éveil des peuples » ne relève pas vraiment de métaphysique mais plutôt de Biologie, de Génétique, d’Epigénétique et de Psychologie. C’est la jonction de ces quatre domaines des sciences humaines qui a donné le résultat de cet ouvrage par ailleurs à finalité thérapeutique aussi bien pour les Afrodescendants que pour les Africains restés sur le continent, tous ayant comme point commun la réception dans leur mémoire cellulaire de la transmission des traumatismes subis par les ancêtres depuis l’esclavage jusqu’au colonialisme et au néocolonialisme actuel.
Cet ouvrage révèle comment après la victoire des envahisseurs esclavagistes arabo-musulmans puis les négriers européens les traumatismes subis par les ancêtres sont restés inscrits dans leurs cellules. La forme de rétention de ces traumas, ainsi que les mécanismes de transmissions sont abordés avec des exemples à l’appui.
La traduction des conséquences de ces souffrances à travers les comportements depuis des siècles et les évènements contemporains qui attisent ces souffrances devrait aboutir à un moment donné à un éveil par de nouveaux chocs traumatiques
Cet éveil des peuples devrait avoir à son tour comme conséquence, le basculement du monde qui a fonctionné à l’envers depuis le VII è siècle. Lequel basculement déboucherait sur un monde multipolaire et la fin de l’hégémonie des Etats-Unis avec la dédollarisation. Le processus démarré au Mali, par son caractère irréversible devrait s’étendre comme boule de neige à d’autres pays du continent pour voir les peuples opprimés depuis des siècles relever enfin la tête pour prendre leur destin en main…Tout cela publié en 2023 et de grandes librairies ont reçu des pressions pour ne pas de diffuser.
« La puissance des liens invisibles et les petits secrets de la vie ». Cette œuvre parle des réalités béninoises et africaines. Peut-on en savoir plus ?
Cette œuvre contient de nombreux exemples tirés du conteste béninois et africain, cependant c’est un livre puissant de développement personnel à caractère universel. Il a été traduit en Portugais au Brésil où il se diffuse très bien. Pareil au Mozambique où les Mozambicains tout comme les Brésiliens disent que la place de Madame Dossa est chez eux. Madagascar aussi a exprimé le même désir.Les Angolais me rappellent qu’ils sont juste à côté et qu’ils m’attendent !
En Europe, dans les librairies, « La puissance des liens invisibles…» se trouve dans deux rayons : développement personnel et aussi spirituel.
Ce sont les gens qui l’ont acheté qui en font la publicité. En effet, la parole a une puissance, la pensée a une puissance et le regard aussi.
Je laisse ceux qui ne l’ont pas encore lu, le lire et en juger par eux-mêmes.
Réédité deux fois en Brésilien, il l’a été également deux fois déjà en français et la troisième édition est pour bientôt.
En tant que psychologue interculturelle, mes séances de consultation sont généralement complétées par la lecture de la « Puissance .. » que je recommande. Très efficace !
La violence trouve une place de choix dans vos ouvrages. Que peut-on retenir de la « Problématique de la violence, héritage génétique ou épigénétique » ?
Le monde qui nous entoure devient de plus en plus violent et cette violence n’épargne personne ni aucun milieu.
Les spécialistes Psychologues, Psychanalystes, Psychiatres et autres personnels de santé réunis en concertation internationale sur la question de la violence à Séville en Espagne, ont conclu que la violence est d’origine génétique donc dans nos ADN et personne n’y pourra rien.
En tant que Généticienne, j’ai entrepris de démonter cette conclusion qui si elle était avérée, condamnerait l’humanité.
En poussant donc plus loin encore mes recherches, j’ai trouvé utile de mettre ces résultats à la portée de toutes et de tous. La génétique est irréversible tandis que l’épigénétique est réversible ! Il a donc fallu remonter à nos ancêtres de la vallée du Nil pour décrypter à travers la vie qu’ils menaient s’il existait des traces de violence. La réponse est non ! Donc la violence a été acquise. Mais à partir de quel moment ? Sous quelle forme et quel en est le mécanisme de transmission ? C’est la démarche suivie qui m’a conduite à la conclusion de la nature épigénétique de la violence.
Sur les Editions IDL, je préfère garder le silence pour l’instant. Merci
Je dirai simplement que mes livres se trouvent :
Au Bénin : dans les librairies suivantes
· Librairie Notre Dame à Cotonou et dans toutes les villes
· Librairie Delphina près de la Pharmacie de l’Etoile à Cotonou
· Librairie Savoir d’Afrique à Akpakpa
· Librairie Béninlivre à Porto Novo
· Librairie SONAEC à Cotonou
· Librairie Bon Pasteur à Cotonou
· Chez OMANI Patisserie
Au Togo :
· Librairie Pasteur à Lomé
· Librairie Source Africaine à Lomé
Au Sénégal :
· Librairie ClairAfrique à Dakar
· Librairie les quatre vents à Dakar
En France :
· Librairie MAAMAT de Zamba à la Courneuve
· Librairie Tiers Mythe à Paris
· Librairie Tamery à P aris
· Librairie Pierre Lescure à Ermont