Auréolé par le succès du concept de « l’école de la deuxième chance », l’Institut de l’Être lance une nouvelle initiative ambitieuse. Il s’agit du Kit Civique Volontaire. Ce programme qui veut donner aux jeunes béninois, quelle que soit leur origine sociale, les moyens de s’insérer durablement dans la vie active, de contribuer au développement local et de devenir des citoyens autonomes, responsables et engagés est conçu par Martial Kpochan., l’expert comptable aux mille et une idées.
Le Kit Civique Volontaire repose sur trois piliers fondateurs : développer l’être pour mieux avoir, en mettant l’accent sur le savoir-être et les valeurs humaines comme socle de toute réussite, multiplier les opportunités d’insertion grâce à des passerelles concrètes entre formation et emploi, impliquer les jeunes dans la dynamique locale, pour qu’ils soient acteurs de changement et non simples spectateurs. Pour Martial Kpochan, il s’agit d’« accompagner chaque jeune dans un parcours qui réconcilie développement personnel, engagement citoyen et préparation au monde professionnel ».
La phase opérationnelle du programme se déroule en quatre phases. La première concerne l’engagement civique et l’orientation. Les volontaires effectuent une mission d’intérêt général dans l’éducation, la santé, l’environnement, la culture, le sport ou le numérique sous la supervision de mentors locaux. Ce temps permet d’identifier leurs talents, leurs aspirations et leurs besoins en formation. Le Kit Skill est un outil de développement personnel et de compétences humaines. Cette phase aborde les soft skills (communication, leadership, gestion du temps, esprit d’équipe…), la citoyenneté, la responsabilité sociale et la préparation à l’emploi (rédaction de CV, préparation aux entretiens, connaissance des codes professionnels). La formation professionnelle et immersion permet aux jeunes de suivre une formation courte (3 à 6 mois) dans un secteur porteur : artisanat, agriculture modernisée, métiers du digital, tourisme, services, énergies renouvelables… Enfin, les jeunes effectuent ensuite des stages ou des immersions en entreprise, avec une initiation à l’entrepreneuriat et un accès possible à des micro-financements. Le permis de conduire, A ou B, inclus dans le programme permet de renforcer la mobilité et l’employabilité des jeunes, notamment pour les métiers nécessitant des déplacements fréquents.
Un accompagnement sur mesure
Le Kit Civique Volontaire ne se limite pas à un simple parcours de formation : il offre un véritable cadre protecteur et stimulant à chaque participant. Pendant toute la durée du programme, les volontaires reçoivent une allocation mensuelle modeste, destinée à couvrir leurs frais de transport et de repas, afin qu’aucun obstacle financier ne freine leur engagement.
Au-delà du soutien matériel, chaque jeune est accompagné par un mentor – un professionnel expérimenté, un acteur de terrain ou un ancien volontaire – qui le guide, l’encourage et l’aide à surmonter les difficultés rencontrées. Ce mentorat personnalisé constitue l’une des forces du dispositif : il permet un suivi attentif, une orientation plus précise et un appui moral constant.
L’accompagnement se poursuit même après la fin des sessions, grâce à un suivi post-programme d’une durée de 12 mois. Durant cette période, les jeunes bénéficient de conseils, d’opportunités de mise en réseau et d’un appui pour concrétiser leurs projets professionnels ou entrepreneuriaux. Cette approche progressive et durable vise à sécuriser leur insertion, à éviter le retour à l’inactivité et à favoriser une trajectoire professionnelle stable.
Des ambitions claires et mesurables
Les objectifs affichés sont ambitieux permettent de mieux orienter les jeunes et de renforcer leur confiance en l’avenir, de faciliter leur accès à l’emploi ou à l’entrepreneuriat, de valoriser les talents locaux dans l’économie nationale et de créer un vivier de jeunes citoyens actifs et responsables. À terme, le Kit Civique Volontaire espère contribuer à la réduction du chômage des jeunes, stimuler l’économie locale grâce à une main-d’œuvre qualifiée et renforcer la cohésion sociale par l’engagement civique. Avec ce dispositif, Martial Kpochan et l’Institut de l’Être entendent transformer l’enthousiasme et l’énergie des jeunes en un moteur de développement durable pour le Bénin. « Il ne s’agit pas seulement de former des travailleurs, mais de façonner des citoyens complets, capables de rêver, d’agir et de bâtir », résume le fondateur.