Le ministre de la Communication, des Technologies numériques et des Innovations, Samuel Nartey George, a dévoilé plusieurs chiffres qui montrent que le Ghana s’impose comme l’un des plus connectés d’Afrique. Cette déclaration intervient lors du lancement de la campagne nationale de sensibilisation à la cybersécurité 2025.
Le Ghana, avec un taux de pénétration d’internet de 70 % et près de 24,3 millions d’abonnés, se positionne comme l’un des leaders numériques en Afrique. Selon le ministre de la Communication, des Technologies numériques et des Innovations, Samuel Nartey George, le Ghana compte également 7,95 millions de comptes actifs sur les réseaux sociaux, représentant 22,9 % de la population.
Cependant, cette croissance s’accompagne de défis majeurs en matière de cybersécurité. En 2024, le pays a enregistré des pertes financières liées à la cybercriminalité s’élevant à 23,3 millions de cedis ghanéens (environ 3,5 millions de dollars), avec une estimation de 14,9 millions de cedis (environ 2,3 millions de dollars) perdus au premier semestre 2025. Face à cette situation, le gouvernement ghanéen a annoncé une révision de la Cybersecurity Act, 2020 (Act 1038). Cette révision vise à renforcer le cadre juridique existant pour mieux répondre aux menaces numériques émergentes et à favoriser un environnement numérique sûr et sécurisé.
Le ministre de la Communication, des Technologies numériques et des Innovations, Samuel Nartey George, a souligné que cette initiative s’inscrit dans une série de réformes législatives visant à adapter le pays aux évolutions technologiques rapides. Il a également appelé à une collaboration renforcée entre le gouvernement, le secteur privé, les universités, la société civile et les citoyens pour sécuriser l’espace numérique.
Parallèlement, le Ghana poursuit sa campagne nationale de sensibilisation à la cybersécurité 2025, intitulée « Bâtir un espace numérique sûr et responsable ». Cette initiative vise à éduquer la population sur les bonnes pratiques en ligne et à promouvoir une utilisation responsable du numérique.
Ezéchiel Dagbégnon PADONOU