Accusés de rançonnement, de trafic d’influence et d’abus de fonction dans une affaire de vol de pagne, le commissaire de Kompa et un agent de police sont derrière les barreaux depuis le lundi 21 mai 2024. Ils ont été placés en détention après avoir été écoutés par le juge d’instruction de la Criet. Il seront définitivement jugés le 30 mai prochain.
Le commissaire de police de Kompa, Maxime Adjidowé séjourne depuis le mardi 21 mai en prison pour avoir été cité avec quelques uns de ses collaborateurs dans une affaire de vol de pagnes. Il a été interpellé suite à une enquête dirigée de main de maître par la Brigade Économique et Financière (BEF).
Selon le récit des faits, le commissaire de police aurait délibérément et sans respect des procédures normales, procédé à la libération de deux individus dont un jeune homme de 33 ans, présumé voleur et une receleuse interpellés dans une affaire de vol de pagnes à Karimama, contre le paiement d’une somme d’argent, rapporte Libre Express. En effet, pour sa libération, la famille de la receleuse a payé, au commissaire Adjidowé, une somme de 300 000 FCFA.
Devant le procureur et le juge des libertés et de la détention de la Cour de répression des infractions économique et du terrorisme (Criet), ce mardi, l’un des quatre policiers impliqués dans cette affaire sournoise est passé aux aveux.
Le juge a alors décidé de placer le commissaire sous mandat de dépôt ainsi qu’un autre policier, le sous-brigadier Barouka Moïse. Deux d’entre les mis en cause seront finalement relâchés. Le verdict dans cette affaire est attendu pour le 30 mai 2024.
Ignace Tossou
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