Par suite de la marche pacifique organisée par les travailleurs de la CSTB le 1er mai 2024, la police n’a pas pu s’empêcher de troubler ces derniers avec l’arrestation de certains. Sur 73 au total, 21 travailleurs sont toujours dans les mains de la police judiciaire pour faute de détention et consommation du chanvre indien. Révolté, le Secrétaire général de la CSTB Kassa Mampo dénonce alors une grave machination du pouvoir contre certains travailleurs de la CSTB dans la soirée de ce lundi 06 mai 2024. Ceci a été rendu public grâce à une dernière déclaration de Valentin Djènontin publiée dans les médias.
« Détention et consommation du chanvre indien ». Telle est la nouvelle accusation qui prolonge la garde à vue de vingt-et-un (21) travailleurs de la CSTB qui sont toujours sous les mailles de la police. C’est à travers un communiqué rendu public ce lundi 06 mai 2024 que le Procureur de la République informe l’opinion publique de la nouvelle situation des 21 travailleurs de la CSTB. « Il est établi que ces personnes ont été recrutées dans des quartiers de Cotonou pour troubler l’ordre public. Elles ne justifient pas de la qualité de travailleur. La réalisation d’un test urinaire, sur instruction du parquet, s’est révélée positive à l’égard de vingt-et-un (21) d’entre elles quant à la consommation et à l’usage du cannabis. Ces personnes sont poursuivies devant le tribunal correctionnel pour répondre des faits qui leurs sont reprochés » nous apprend le communiqué.
Suite à ce communiqué, les membres de la CSTB ont deviné qu’il s’agit d’une manœuvre pour déstabiliser et démotiver les travailleurs pour les prochaines marches. C’est en celà que le Secrétaire général de la CSTB Kassa Mampo informe l’opinion nationale et celle internationale d’une grave machination du pouvoir contre certains travailleurs de la CSTB en détention depuis le 1er mai 2024. Cet avis du Secrétaire général, rappelle Valentin Djènontin, se justifie par l’annonce du Procureur de la République aux 42 personnes en détention que l’examen de leurs urines prélevé le dimanche 05 mai 2024 dans des conditions obscures en l’absence de leurs avocats aurait révéler la présence de chanvre indien chez vingt-et-un (21) personnes. Dès lors, ces derniers sont donc poursuivies.
Pour rappel, avant le prélèvement des urines et après l’interdiction de consommation du repas apportés par leurs parents, un autre repas dont tous ignorent la composition leurs avait été servis par leur geôlier. Tout semble être une grotesque manipulation avec la vie des travailleurs. Ces amalgames n’honorent ni la police, ni la justice, ni les médecins biologistes selon Valentin Djènontin. Et déjà, plusieurs questions taraudent l’esprit de plus d’un sur cette nouvelle tournure.
Gildas AHOGNI