À travers une publication poignante sur sa page Facebook, l’ancien ministre Candide Armand-Marie Azannaï est revenu sur un événement marquant survenu dans la nuit du 23 au 24 septembre 2024. Dans son message, il apporte son soutien à Olivier Boko qu’il estime avoir été piégée par un système qu’il qualifie de « diabolique » et gangrenant le pays depuis plus de trois décennies.
Candide Azannaï, figure politique béninoise connue pour ses prises de position tranchées, a publié ce 24 septembre un message fort en souvenir de l’arrestation de Olivier Boko. Selon lui, dans la nuit du 23 au 24 septembre 2024, ce dernier serait tombée dans un « traquenard » soigneusement orchestré. « Tu n’es pas un monstre. Tu n’es qu’une dupe », a écrit l’ancien ministre de la Défense.
Pour Azannaï, Olivier Boko fait partie des nombreuses victimes d’un « système diabolique » qui, selon ses mots, « gangrène le pays depuis plus de 35 ans ». En insistant sur le caractère injuste de cette situation, il a tenu à réitérer publiquement son soutien et ses « meilleures pensées » à l’endroit de la victime.
Au-delà du cas individuel évoqué, ce message revêt une dimension plus large. Azannaï semble pointer du doigt un mal structurel qui, d’après lui, ronge la société béninoise depuis des décennies. Ses propos traduisent à la fois une dénonciation des méthodes employées par certains acteurs et un appel à ne pas juger trop hâtivement les personnes piégées par ce système.
Dans une note jointe à sa publication, l’homme politique a par ailleurs prévenu que tout commentaire désobligeant à ce sujet serait immédiatement supprimé et son auteur bloqué, marquant ainsi sa volonté de protéger la mémoire et la dignité de Olivier Boko.
Gildas AHOGNI