À partir du 1er novembre 2025, aucun camionneur ne pourra récupérer une marchandise au Port de Cotonou sans présenter un certificat de conformité délivré par l’ANaTT et le CNSR. Cette nouvelle mesure s’inscrit dans une stratégie de lutte contre les accidents de la route, marquant une rupture nette avec le système d’élingage anciennement toléré.
Pour renforcer la sécurité routière et limiter les accidents liés au transport de marchandises, une nouvelle règle sera appliquée au Port de Cotonou. Désormais, tous les camions doivent disposer d’un certificat de conformité avant d’entrer ou de sortir avec une cargaison.
En effet, ce certificat, délivré conjointement par l’Agence nationale des transports terrestres (ANaTT) et le Centre national de la sécurité routière (CNSR), atteste que la remorque du gros porteur est conforme aux normes, que la stabilité des twist-locks est vérifiée, et que la visite technique est validée. Il faut rappeler que, pour tester le dispositif, la phase pilote a été lancée le 15 septembre et prendra le 31 octobre 2025. La phase opérationnelle est prévue à partir du 1er novembre 2025 et aucun camion sans certificat ne pourra récupérer une marchandise ou sortir du port avec une cargaison.
Par ailleurs, pour obtenir le certificat, il faut d’abord l’enregistrement du camion sur le portails SYGFR-Bénin (Système électronique de gestion du fret routier). Ensuite, il faudra une inspection de la remorque avant la vérification de la stabilité des twist-locks au Port de Cotonou. Et enfin, il y aura la visite technique du véhicule. Si l’un des éléments n’est pas conforme, le certificat n’est pas délivré.
Il urge de souligner que cette réforme vise à abolir le système de fixation des conteneurs attachés à la remorque de manière mécanique ou artisanale, souvent en cause dans les accidents de route.
En sécurisant la marchandise, les autorités espèrent aussi protéger les usagers de la route, les piétons, les véhicules et éviter des pertes humaines et matérielles.
Gildas AHOGNI